A la recherche du Graal pour une construction de portefeuilles Tout-terrain.

2 septembre 2021

Amin Rajan dans le Financial Times souligne que « les investisseurs institutionnels ont déjà adopté une 3eme voie qui combine les styles passif et actif à l’intérieure d’un portefeuille diversifiée ».

En effet, les performances des gérants de fonds dépendent de l’environnement et du cycle du marché. Mes recherches le confirment à nouveau. Au S1 2021, 50% des gérants actifs ont surperformé les fonds passifs équivalents (En utilisant ma base de données propriétaire qui couvre plus de 11000 fonds domiciliés en Europe). Sur la période, les gérants actifs ont bien performé pour les actions chinoises de grandes capitalisations et les obligations d’entreprises globales. La gestion passive quant à elle a bien performé pour les actions de grandes capitalisations de la zone euro et les obligations européennes indexées sur l’inflation.

Ainsi, être capable d’identifier pour chaque univers quand l’environnement est plus favorable pour tel ou tel style de management serait le Graal qui permettrait de construire un portefeuille résistant à tous les temps.

Cependant, les récentes études disponibles aux investisseurs ne montrent que les mérites d’un ou l’autre style de gestion. Il y a un vrai besoin de comparaisons équitable entre les fonds actifs et passifs afin de pouvoir prendre des décisions optimales. Les analystes ne devraient-ils pas aider les investisseurs à trouver la répartition optimale des portefeuilles entre les fonds actifs et les fonds passifs ?


Marlene Hassine Konqui