La confrontation passive active en ESG a déjà commencé depuis quelques années mais pourrait atteindre son apogée cette année alors que l’investissement durable a pris un élan significatif. Suite au positionnement de Nicolas Tangen dans le FT, plaidant pour une implémentation active des stratégies ESG et pour avoir une vision claire du débat actif passif en ESG, il faut garder à l’esprit quelques éléments :

1. En raison du fort développement récent de nouveaux produits, les gestions tant actives que passives peuvent répondre plus ou moins adéquatement aux objectifs ESG comme l’engagement, l’exclusion, le changement climatique…

2. Les gestions actives et passives des investissements ESG présentent des limites :

• La disponibilité et la fiabilité des données ESG pertinentes
• Le manque de consensus et de transparence des notations ESG qui limite la capacité des investisseurs à comprendre la signification des notations
• La force de conviction de l’Engagement en fonction du gérant, ou de la société de gestion.

3. C’est vrai, les gérants actifs peuvent surmonter les limites des notations en s’appuyant sur leurs propres recherches.

4. Cependant la gestion passive avec de nouveaux indices ciblant la décarbonisation ou le changement climatique peut influencer considérablement les entreprises à s’aligner sur les principes de durabilité.

👉Pour l’ESG également, une combinaison de fonds passifs actifs est également essentielle pour construire un portefeuille efficace aligné sur des objectifs durables à long terme.